Portrait

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Signification du sigle de la municipalité de Saint-Aimé

Dans le but de donner plus de solennité aux actes officiels du conseil, il fut résolu, le 23 mai 1859, d’avoir un sceau municipal avec titre : « Corporation de la Paroisse Saint-Aimé» avec emblême représentant un pot de fleurs et une feuille d’érable; résolution qui ne fut probablement jamais mise à exécution, personne ne se rappelant avoir vu un tel sceau

Cependant, respectant l’idée des promoteurs, un maître en art héraldique a constitué avec quelques modifications, le blason de la Paroisse de Saint-Aimé, lequel se lit comme suit :

«Tranché, au 1 d’argent à une feuille d’érable au sinope; au 2, de gueules à une rose d’or tigée et feuillée du même».

Anciens maires

  • 2009 - Maria Libert
  • 1989 - Louis Hemmings
  • 1985 - Jacques Cartier
  • 1973 - Ubald Nadeau
  • 1965 - Ferdinand Méthot
  • 1947 - Louis Bibeau
  • 1935 - Joseph Méthot
  • 1933 - Arthur Pelletier
  • 1920 - Nazarice Théroux
  • 1919 - Jos.-Exurie Nadeau
  • 1917 - Denis Bélisle
  • 1914 - Exurie Nadeau
  • 1905 - Antoine Méthot
  • 1904 - Zotique Brouillard
  • 1901 - Pierre Bélanger
  • 1898 - Hugues Bélisle-Levasseur
  • 1895 - Jean-Baptiste Bélisle
  • 1891 - Antoine Méthot
  • 1883 - Pierre Bergeron
  • 1882 - Odilon Rivard Dufresne
  • 1879 - Jean-Baptiste Bélisle
  • 1875 - Hugues Bélisle-Levasseur
  • 1871 - Joseph Hengard-Lapalice
  • 1868 - Pierre Chorel d’Orvilliers
  • 1866 - François Dubois
  • 1864 - Gédéon Durocher
  • 1862 - Pierre Gélinas
  • 1858 - Joseph Boudreau
  • 1856 - Jean-Baptiste Houle-Pétrin

Patrimoine bâti

École St-Yves

La paroisse de Saint-Aimé est située dans le comté de Richelieu, sur les bords de la rivière Yamaska, à environ 24 kilomètres de son embouchure. Sur la limite du diocèse de Nicolet et du comté d’Yamaska, elle touche aussi aux confins de St-Robert, St-Louis et St-Marcel, dans le comté de Richelieu et le diocèse de St-Hyacinthe. Au début de la colonie, le territoire actuel de St-Aimé était habité par les Abénaquis, 1670 à 1700, dont on voit encore les dernières traces à la réserve indienne de St-François-du-Lac à Odanak.

En 1774, la majorité des terres baignées par la Yamaska étaient concédées et les colons faisaient parties de la paroisse de Saint-Michel d’Yamaska. Déjà en 1784, Thomas de Barrow fit les démarches pour fonder une paroisse portant le nom de Saint-Thomas, mais sans succès. De 1790 à 1833, il y eu quelques 72 concessions de terre et beaucoup de colons qui vinrent s’établir dans cette seigneurie provenaient des paroisses au nord du fleuve : Yamachiche…

Avec l’acquisition des (quatre) fiefs de Saint-Charles, Bonsecours, Bourgmarie-Ouest et Bourgchemin-Ouest par Monsieur Aimé Massue, demande est faite (24 janvier 1834) à Mgr Signay, alors seul évêque de la Province de Québec, d’ériger en paroisse le territoire de sa seigneurie. Ce territoire, alors très étendu, comprenait les paroisses actuelles de Saint-Aimé, Saint-Marcel, Saint-Louis de Bonsecours et de Saint-Robert en partie. Les deux milles âmes qui y vivaient recevaient les secours spirituels des trois curés voisins : Saint-Hugues, Saint-Jude et Yamaska.

Par décret du 11 avril 1834, Mgr l’Évêque de Québec érigeait en ce territoire de près de 36 kilomètres de superficie en cure et paroisse sous le vocable de St-Aimé, évêque, dont la fête se célèbre le 31 août.

Le seigneur de Varennes nommé Aignan-Aimé Massue en 1833, se porta acquéreur des quatre fiefs qui allaient former la seigneurie de Saint-Aimé près des rives de la Yamaska. À cette époque, on n’y trouvait quelques rangs, dont Thiersant, Saint-Thomas, Saint-Yves et le chemin du Roi, appelé aujourd’hui rang du Bord-de-l’Eau. Dans ces rangs n’étaient installés que quelques colons, dont les noms résonnent encore en 2010 : Boisselle, Méthot, Desrosiers, Brouillard sont ici depuis le XVIIe siècle.

La fin du dix-neuvième siècle vit apparaître de nombreuses transformations dans la paroisse de Saint-Aimé. En 1895, la construction de la ligne de chemin de fer devant relier les Etats-Unis à la région de Sorel apporta une plus grande facilité de communication (Compagnie ¨Comtés-Unis¨). Le 25 mars 1903, érection de la Municipalité du village Massueville. Au fil des années, les transformations se poursuivent : l’apparition du train et le bas niveau de la rivière Yamaska firent disparaître la compagnie maritime ¨Richelieu et Ontario¨ qui assurait un service de bateau entre Sorel et Saint-Aimé.

Suite à la guerre 39-45, le progrès apporte la mécanisation à la ferme et le confort dans nos maisons. L’histoire de nos familles illustre bien cette évolution. À Saint-Aimé où il fait bon vivre.

Extrait de l’album souvenir Saint-Aimé 1834-1984

Notre-Dame-des-Campagnes

Une croix "du chemin" avait été plantée sur le côté-est de la terre numéro 26; et depuis un temps immémorial elle étendait ses bras, comme pour marquer que la première, elle avait pris possession de la région, et que tout ce domaine devait demeurer sous sa tutelle et protection.

Cette croix avait-elle été érigée par le premier colon de St-Aimé? C’est possible même probable.

En 1862, quand Jean Laplante dit Besson était propriétaire de la terre, la croix de chemin était tombée et vétusté, et le propriétaire paraissait peu soucieux de la relever. Même, on avait poussé la négligence jusqu’à utiliser une de ses pièces à réparer un pont défectueux. A quelque temps de là, un cheval traversant le pont, se brisa une jambe. D’aucuns attribuèrent l’accident à la défectuosité du pont, d’autres crurent à la malédiction divine.

Tout le monde, et spécialement les résidents du bas de la rivière, déplorait la disparition de la croix. Et parmi ces derniers, Joseph Léveillé en était le plus affecté; il regrettait non seulement le vide du petit enclos de la croix absente, mais encore il déplorait l’indignité commise avec ses débris. Né en 1812, Joseph Léveillé avait toujours vu la croix de chemin, il était passé maintes fois devant elle, sans jamais manquer de la saluer avec respect. Il en fit la remarque à M. Leblanc, et lui demanda l’autorisation de renouveler la croix, mais sur sa propriété.

L’autorisation lui fut accordée sur le champ. Ce que voyant, Jean Besson, pris de remords, résolut alors de relever la croix, et alla requérir l’autorisation de M. Leblanc. Celui-ci fit observer qu’il venait d’accorder ce privilège à Joseph Léveillé, mais Jean Besson insista à conserver cet ancien privilège, dont jouissait sa propriété depuis un temps immémorial. Le bon M. Leblanc, qui ne savait rien refuser, et voulait contenter ses deux paroissiens tout en ne pouvant leur accorder la même chose, s’obligea à leur donner satisfaction. Il permit à Jean Besson de renouveler la croix sur sa propriété, et consola Joseph Léveillé en lui promettant quelque chose de mieux encore.

Quelques semaines après, le bateau apportait un colis contenant une statue de la Ste Vierge, sous le vocable de l’Immaculée Conception, que M. Leblanc avait achetée et payée et il en fit don à Joseph Léveillé à la condition que ce dernier construirait sur sa propriété et sur le bord du chemin, une niche pour déposer et conserver la statue.

Avec transports de joie, Joseph Léveillé accepta le beau don de M. Leblanc et chargea son fils Louis de construire une niche.

Le curé annonça à l’avance la cérémonie de l’inauguration de la madone, et invita tous les paroissiens à y assister. Par un beau dimanche de juin après-midi, la statue fut portée processionnellement de l’église à la résidence du donataire. Furent invités à porter le bayart, enguirlandé de fleurs et de banderoles, Louis Léveillé, Modeste Raiche, Narcisse Parenteau et Prosper Bonin. La cérémonie avait attirée tous les paroissiens de la localité et un grand nombre aussi des paroisses circonvoisines. Il y eut prières, chants, prédication et installation de "Notre-Dame-des-Campagnes", dans la niche qu’on voit encore de nos jours au même endroit soit au 438, rang Bord de l’eau à Saint-Aimé.

Extrait Histoire de la Seigneurie Massue et de la Paroisse de Saint-Aimé par Ovide-M. H.-Lapalice

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Histoire de la Seigneurie Massue et de la Paroisse de Saint-Aimé par Ovide-M. H.-Lapalice

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